Présent à Moscou en marge de la Semaine russe de l’Énergie, le ministre de l’Économie du Mali n’a pas caché que l’adhésion de son pays à ce groupe représenterait une belle opportunité.
Le ministre malien de l’Économie, Alousséni Sanou, a souligné l’importance d’une nouvelle orientation stratégique pour le Mali. Lors d’une interview accordée à Sputnik Afrique à Moscou, le ministre de l’Économie déclare que l’adhésion du Mali aux BRICS pourrait représenter une alternative viable à la coopération multilatérale actuelle, souvent perçue comme déséquilibrée. « La structure actuelle de la coopération multilatérale montre que les BRICS constituent une option intéressante », a-t-il déclaré.
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L’intérêt grandissant du Mali pour les BRICS reflète une volonté de diversifier ses partenariats internationaux, sachant que la transition militaire dans le pays encourage une réévaluation des accords de coopération existants. En se tournant vers un groupe qui prend en compte les spécificités des pays africains, le Mali espère établir des relations plus justes et équilibrées. « Les BRICS tiennent compte de la réalité actuelle des pays du Sahel, comme le Burkina Faso, le Mali et le Niger », a ajouté Alousséni Sanou.
Un mouvement régional
Les discussions autour de l’intégration du Mali et des pays du Sahel aux BRICS s’inscrivent dans une dynamique régionale qui vise à renforcer les liens économiques et techniques. L’élargissement du groupe pourrait offrir des avantages concrets, tels que des investissements accrus et une coopération renforcée. Composés de puissances émergentes comme le Brésil, la Russie, l’Inde, la Chine et l’Afrique du Sud, les BRICS apparaissent comme une réponse aux défis géopolitiques actuels.
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