Il y a quelques mois encore, le pays faisait face à un important déficit qui a entraîné une distribution limitée d’électricité, notamment à Conakry.
La Guinée s’affirme désormais comme un acteur majeur dans le secteur de l’énergie en Afrique de l’Ouest, selon les déclarations d’Aboubacar Camara, ministre de l’Énergie, de l’Hydraulique et des Hydrocarbures. Il a souligné que, grâce à une production excédentaire liée à une pluviométrie abondante cette année, le pays s’apprête à exporter de l’électricité vers le Sénégal et la Guinée-Bissau. Ce processus sera facilité par le réseau interconnecté CLSG (Côte d’Ivoire, Liberia, Sierra Leone, Guinée), un système régional visant à renforcer la coopération énergétique entre plusieurs États de la région.
Une situation énergétique désormais maîtrisée
Le ministre a précisé que la situation énergétique est désormais « maîtrisée » grâce aux barrages hydroélectriques de Souapiti et Kaléta, construits sur le fleuve Konkouré. Ces infrastructures permettent à la Guinée de produire une grande partie de son électricité à partir de sources renouvelables. Cette année, les précipitations ont favorisé une augmentation de la production, générant un surplus destiné à l’export. « En quelques années, nous sommes passés d’un pays en crise énergétique à un exportateur net d’électricité », a affirmé Aboubacar Camara.
A lire : SÉNÉGAL : UN PROGRAMME D’ÉLECTRIFICATION DE 350 VILLAGES LANCÉ PAR LES AUTORITÉS
Il y a quelques mois, la Guinée faisait face à un déficit énergétique important, entraînant une distribution limitée d’électricité, notamment à Conakry. Pour remédier à cette situation, le pays avait d’abord sollicité l’interconnexion avec le Sénégal via l’OMVG pour importer « 120 mégawatts », puis avait fait appel à une centrale thermique flottante turque pour augmenter temporairement sa capacité de production et répondre aux besoins de la population.
Retrouvez désormais toute l’actualité africaine sur notre chaîne WHATSAPP.