Au Burkina Faso, après le massacre de 41 personnes dans une attaque attribuée aux groupes djihadistes, le président Rock Marc Christian Kabore a décrété un deuil national de 48 heures. Des commerçants sous escorte de supplétifs civils de l’armée sont tombés dans une embuscade jeudi 23 décembre, alors qu’ils tentaient de ravitailler la commune de Titao, dont les accès étaient sous le contrôle des groupes armés terroristes.

Depuis l’annonce de la mort d’une quarantaine de personnes dans la commune de Titao, dont le célèbre volontaire Soumaïla Ganamé dit Ladji Yoro, dans l’attaque contre un convoi de commerçants sur l’axe Ouahigouya-Titao, les populations de la capitale Ouagadougou ont le cœur serré.

Pour les habitants de la capitale, le gouvernement doit tout mettre en œuvre pour éviter un autre deuil national, surtout avec les pertes enregistrées parmi les supplétifs civils de l’armée.
Boukari Konombo, le président du mouvement « le brassard noir » appelle à l’intervention des organisations sous régionales pour éviter que le Burkina Faso ne plonge dans un conflit inter communautaire aux conséquences désastreuses.
L’armée burkinabè a rendu hommage à l’engagement « patriotique » de l’ensemble des volontaires pour la défense de la patrie, en particulier à l’héroïsme de Ladji Yoro qui a été inhumé le dimanche 26 décembre à Ouahigouya.

Cette attaque est la première qui survient après la nomination d’un nouveau gouvernement pour lutter contre le terrorisme et la grande insécurité qui sévit dans le nord du pays.