Quatre personnes ont été tuées dans une attaque terroriste alors qu’elles rejoignaient par la route la ville de Bamenda.
Dans un communiqué officiel rendu public ce 13 avril, nous pouvons lire que, dans la matinée du 12 avril 2022, un véhicule ayant à son bord, le Délégué Régional de l’Administration Pénitentiaire du Nord-ouest, ainsi que trois de ses collaborateurs, de retour de la cérémonie de passation de service technique entre les Régisseurs entrant et sortant de la Prison régionale de Nkambe, département du Donga-Mantung, a fait l’objet d’une attaque terroriste.
Ce communiqué signé du ministre de la communication René Emmanuel Sadi, renseigne un peu plus sur les circonstances de cette attaque: « Selon les premières informations en notre possession l’attaque a été commise au moyen d’armes automatiques » peut-on lire tout en précisant le nombre de morts: 04 morts au total.
C’est dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux que l’attaque a été revendiquée par l’un des groupes séparatistes très actif dans cette partie du pays. Vidéo dans laquelle ces combattants n’ont pas hésité à présenter les dépouilles des victimes ainsi que les armes automatiques.
Pour le Gouvernement camerounais, c’est un « acte à la fois lâche ignoble et barbare perpétré par des criminels sans foi ni loi contre les représentants de l’État en plein exercice de leurs fonctions », qui est condamné « avec la plus grande fermeté ».
Afin que les responsables répondent de leurs actes, « une enquête a été ouverte pour faire la lumière sur les circonstances de cet attentat et les autorités compétentes sont à pied d’œuvre pour rattraper les coupables ».
Le Gouvernement a également saisi cette tribune pour d’une part, exhorter les populations à continuer de faire preuve de courage et de solidarité, et d’autre part, les rassurer quant à sa détermination à tout mettre en œuvre pour éradiquer l’insécurité et rétablir la paix dans les régions du Nord-ouest et du Sud-Ouest.
Déjà le mois dernier (le 02 mars), sept personnes, dont un sous-préfet et un maire, avaient été tuées après le passage de leur véhicule sur un engin explosif à Ekondo-Titi, au Sud-Ouest du pays.