Le budget global des travaux est évalué à 1.300 milliards de francs CFA, entièrement financé par la Chine. La durée de construction s’étendra sur cinq ans, avec une date de livraison prévue pour 2030.
Dès janvier 2025, le Congo va débuter avec les travaux de construction de son plus grand barrage hydroélectrique à Sounda, situé dans le Sud du pays. La capacité prévue est de 600 à 800 mégawatts. Selon le gouvernement, les travaux vont commencer en début d’année et devraient s’achever en 2030. Cette annonce a été faite par Thierry Moungalla, porte-parole du gouvernement, qui précise que le ministère de l’Énergie et de l’Hydraulique a signé un protocole d’accord avec la société China Overseas Co Ltd pour développer le site.
Le coût total de cette initiative est estimé à 1 300 milliards de FCFA (environ 8,5 milliards d’euros), entièrement financé par la Chine. Pékin a déjà construit trois barrages hydroélectriques au Congo, dont celui d’Imboulou, achevé en 2011 et situé à 160 kilomètres au nord de Brazzaville, avec une capacité de 120 mégawatts.
L’importance du projet
Le barrage de Sounda est crucial pour le Congo, qui souffre de coupures fréquentes d’électricité, notamment dans ses principales villes, Brazzaville et Pointe-Noire, où résident plus de 3,5 millions de personnes. Les pertes de courant importantes et la gestion inefficace de l’opérateur public Énergie électrique du Congo (E²C) sont souvent citées comme raisons des coupures régulières. Avec ce projet, le Gouvernement espère renforcer la production d’électricité nationale et atténuer les interruptions récurrentes.
Ce nouveau barrage viendra s’ajouter aux trois autres barrages hydroélectriques existants au Congo, construits également avec l’aide de la Chine, y compris le barrage d’Imboulou, qui a une capacité de 120 mégawatts.
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