Cette décision fait partie des 800 amendements consignés dans le rapport adopté par l’Assemblée constituante ce dimanche 22 septembre.
Après dix jours d’examen, les 168 parlementaires de l’Assemblée constituante gabonaise ont proposé plus de 800 amendements au projet de nouvelle Constitution. Ces révisions regroupées dans un rapport ont été adoptées le dimanche 22 septembre et seront prochainement remises aux autorités de la transition.
La majorité des parlementaires, y compris Paul Biyoghe Mba, premier vice-président du Parti démocratique gabonais (PDG), a voté en faveur du rapport. Selon Paul Biyoghe Mba, la durée maximale du mandat présidentiel est désormais fixée à deux fois sept ans, soit un total de 14 ans. Il explique que ce changement vise à éviter que les présidents ne tentent de briguer un troisième mandat.
Des amendements concentrés sur le pouvoir présidentiel
La majorité de ces propositions concernent les pouvoirs du Président, la durée de son mandat ainsi que les critères d’éligibilité. Sur les parlementaires qui ont participé au vote, seuls huit ont rejeté le texte, et trois se sont abstenus. Jean Valentin Leyama, député et secrétaire exécutif du parti Réagir, fait partie des opposants qui dénoncent des critères d’éligibilité discriminatoires et les qualifient de « recul pour la démocratie ».
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Les amendements adoptés seront soumis au Président de la transition, Brice Clotaire Oligui Nguema. Il appartiendra ensuite au Conseil des ministres de valider ou non ces propositions avant que la version finale de la Constitution ne soit soumise à un référendum prévu avant la fin de l’année.
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