Une trentaine de membres des services pénitentiaires provenant de Bangui et des préfectures ont participé à un atelier le 24 avril 2024 à Bangui. Cet atelier vise à aborder la question de la gestion des risques de corruption au sein du système pénitentiaire centrafricain. Organisée par le gouvernement centrafricain avec le soutien de la MINUSCA et de l’ONUDC, cette initiative a pour but de réviser et de valider le plan de gestion des risques de corruption au sein du système pénitentiaire, et d’établir les fondations pour la création d’une Unité d’Éthique chargée de sa mise en œuvre.
Juvenal Koherepede, avec la collaboration de Biliaminou Alao
Cette démarche a permis de renforcer une approche proactive face aux risques de corruption en mettant en place une stratégie d’atténuation efficace et en créant une structure dédiée à la promotion de l’intégrité et de l’éthique au sein de l’organisation.
Cette activité a contribué à préparer des mesures favorisant une approche proactive de la lutte contre la corruption au sein du système pénitentiaire.
Selon les représentants du pôle de lutte contre la corruption en Afrique, il existe des défis à relever en matière de lutte contre la corruption en République centrafricaine, mais ces défis sont présents dans tous les pays du monde. Ils ont souligné l’engagement des autorités, en particulier de la Direction générale des services pénitentiaires, à examiner de près les vulnérabilités du système en termes de corruption, à identifier des stratégies pour atténuer les risques de corruption et à les mettre en œuvre à court et à long terme.
Alfred Ndakala, Directeur Général des Services Pénitentiaires, a quant à lui souligné l’importance de renforcer les compétences des agents pénitentiaires pour assurer le respect des règles professionnelles.
Distribué par APO Group pour United Nations Multidimensional Integrated Stabilization Mission in the Central African Republic (MINUSCA).