Arrêtés il y a trois jours et accusés sur les réseaux sociaux d’avoir voulu « assassiner » le chef de l’État, les quatre militaires de l’armée française opérant sous la bannière de l’ONU en Centrafrique ont été remis en liberté ce jeudi.
L’information a tout d’abord été faite sur Twitter par le chef de la Minusca Mankeur Ndiaye « les quatre membres du personnel de la Minusca (la mission de l’ONU en Centrafrique) arrêtés à l’aéroport de Bangui viennent d’être libérés » a-t-il déclaré. L’information a ensuite été confirmée par l’ambassade de France à Bangui, sur Twitter, et par le parquet de Bangui à l’AFP.
Mercredi, le secrétaire général de l’ONU, Antonio Guterres, avait exigé leur « libération immédiate », assurant que la procédure établie entre l’ONU et la Centrafrique en cas de soupçon d’infraction concernant des personnels onusiens « n’avait pas été respectée ».
